Mali Van Valenberg / Olivier Werner / Cie Jusqu’à m’y fondre
Durée : 1h30
À mi-chemin entre théâtre documentaire et récit poético-musical, Mali Van Valenberg suit les traces d’une expédition en montagne bouleversante, qui donne la mesure de ce que des êtres sont amenés à endurer quand ils cherchent à survivre dans des lieux inhumains.
Au printemps 1970, Reinhold Messner et son petit frère Günther sont invités à participer à une expédition au Nanga Parbat, un sommet de 8’125 mètres de la chaîne himalayenne. Le 27 juin, alors que toute l'expédition se trouve toujours freinée par le mauvais temps, Reinhold prend la décision de se lancer en solo dans l'ascension finale du sommet. Sans corde, sans tente, sans provision. Il mise sur une montée et une descente légères et rapides, dans la même journée. Vers les 8’000 mètres d'altitude, le voilà rattrapé par une ombre : c'est son frère Günther, qui contre toute attente s'est lancé à sa poursuite...
Interprété par trois comédien·ne·s et un percussionniste en live, Versant Rupal nous plonge au coeur d'une aventure vertigineuse, entre adrénaline des grands sommets, fraternité et folie humaine.
Quelle virtuosité ! Pierre-Isaïe Duc, Céline Goormaghtigh et Mali Van Valenberg n’ont escaladé aucun 8’000 mètres. Mais leur manière précise et légère de se partager ce récit tempétueux dans un décor de montagne éclatée (Diane Thibault) relève aussi de la prouesse.
Le TempsLa langue, richement imagée, résonne de coups de piolet, de crissements de crampons, de dents qui claquent, de tempes qui tambourinent, de palpitants qui s’emballent.
Le NouvellisteAvec
Pierre-Isaïe Duc
Céline Goormaghtigh
Mali Van Valenberg
Texte
Mali Van Valenberg
Mise en scène
Olivier Werner
Musique live
Didier Métrailler
Scénographie
Diane Thibault
Lumières
Estelle Becker
Son
Ben Tixhon
Production
Jusqu'à m'y fondre
Costumes
Cécile Revaz
Fumée
Laurent Boulanger
Coproduction
Le Spot
Le Crochetan
Soutiens
ThéâtrePro Valais
SSA
Ville de Sion
Ernst Göhner Stiftung
Fondation Michalski
Les Halles
TKM
Une enquête sur les accidents et nombreux décès de sherpas lors de treks sur l'Everest. Illustre les divergences d'intérêts entre ces montagnards locaux risquant leur vie pour bien la gagner, selon les standards népalais, et les étrangers souvent piètres alpinistes mais consommateurs de sensations fortes.